Vous aider à reprendre le contrôle et à rebondir/ Interview réalisée par le magazine CAPITAL

VOUS AIDER À REPRENDRE LE CONTRÔLE ET À REBONDIR

Problèmes de trésorerie, dettes bien installées, incertitudes, pressions de toutes sortes… La plupart des entreprises sont confrontées à ce type de difficultés et beaucoup de dirigeants se sentent seuls et acculés. C’est pourquoi Mickaël Sanchez a décidé de monter LBCG Développement, afin de les aider à reprendre le contrôle et à rebondir. Interview.

Pouvez-vous nous présenter vos missions ?

Mickaël Sanchez : LBCG Développement est spécialisée dans la restructuration financière au travers des procédures amiables, dites de prévention, que sont le Mandat Ad Hoc, la Conciliation et le Règlement Amiable agricole. Les dirigeants de TPE/PME sont souvent seuls face aux difficultés de trésorerie. Je les accompagne et j’œuvre à éviter le dépôt de bilan. Les procédures amiables sont confidentielles, le dirigeant garde le contrôle total et les statistiques sont sans appel : 7 à 8 entreprises sur 10 qui y ont recours s’en sortent, contre 2 à 3 seulement en procédure collective.

Quels sont les secteurs les plus en difficulté ?

M.S. : Rares sont les secteurs épargnés. Restauration, hôtellerie, BTP, monde agricole… J’interviens pour des TPE/PME et des start-up dans tous les secteurs. La baisse d’activité est souvent le facteur déclenchant, mais c’est en réalité souvent multifactoriel.

Pour éviter la cessation des paiements, y a-t-il un conseil à plébisciter ?

M.S. : La cessation des paiements, c’est ce qui va déclencher l’obligation de déposer le bilan, et c’est avant tout une affaire de cash. Donc d’abord, anticiper l’évolution de la trésorerie à quatre mois pour estimer la capacité de l’entreprise à honorer les factures et les échéances à venir. Ensuite, s’entourer au plus tôt de professionnels du sujet qui interviendront rapidement et efficacement. Il existe aussi des relais pertinents comme les Centres d’Information sur la Prévention des Difficultés ou les Groupements de Prévention Agréés. Enfin, il faut oser utiliser les procédures dont j’ai parlé plus haut. Elles sont très efficaces et plus on s’y prend tôt, plus les chances de succès sont élevées. Mais elles sont encore largement méconnues ! Il s’agit donc de communiquer, ce que je m’efforce de faire, notamment au sein du réseau La Clinique de la crise.

Comment convaincriez-vous une entreprise de passer par vous ?

M.S. : Au sein du réseau, nous sommes d’anciens dirigeants qui avons traversé des situations de crise. Il n’y a donc aucun jugement, et nous savons à quel point la réactivité et la confidentialité sont déterminantes. Enfin, se renseigner ne coûte rien ! Répondre à vos questions fait partie de notre mission de prévention.

Quels sont les principaux enjeux auxquels les entreprises vont devoir faire face dans les prochains mois ?

M.S. : L’incertitude sans doute, d’où la nécessité d’anticiper !

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